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ANCRAGE DANS LE RÉEL

LES POINTS-CLÉS

  • Une carte est un outil de représentation d'informations hiérarchisées liées à une localisation.  Les cartes permettent de combiner différentes informations,  pour visualiser des réalités aussi diverses que le développement d'un territoire ou la propagation d'une maladie.
  •  Le fait que nous soyons aujourd'hui localisé·e·s en permanence a des conséquences importantes sur notre vie quotidienne : cela permet d'être aidé en cas de situation critique, mais aussi d'être repéré à tout moment qu'on le souhaite ou non.
  • La localisation est incontournable, et pas uniquement au niveau de notre smartphone : dès que nous interagissons avec un système numérique, nous sommes localisés, et le fait de ne plus se faire localiser à un moment donné est en soi une information.

LES MOTS-CLÉS

Ce que dit le programme

Introduction

La cartographie est essentielle pour beaucoup d’activités : agriculture, urbanisme, transports, loisirs, etc. Elle a été révolutionnée par l’arrivée des cartes numériques accessibles depuis les ordinateurs, tablettes et téléphones, bien plus souples à l’usage que les cartes papier.

Les cartes numériques rassemblent toutes les échelles et permettent de montrer différents aspects de la région visualisée sur une seule carte. Les algorithmes de recherche permettent de retrouver sur la carte les endroits en donnant simplement leur nom, et de calculer des itinéraires entre points selon des modes de transports variés.

Impacts sur les pratiques humaines

Les cartes numériques, accessibles depuis un téléphone, remplacent progressivement les cartes sur papier. Leurs interfaces permettent d’accéder commodément à de nombreux types d’information. Couplé aux algorithmes de calculs d’itinéraires, le GPS est utilisé systématiquement pour les transports, l’agriculture, la randonnée, la navigation à voile, etc.

Le maintien à jour des cartes numériques est un problème difficile qui demande beaucoup de ressources au plan mondial. Les erreurs dans les cartes, inévitables à cause de l’énorme quantité d’informations à collecter, peuvent avoir des conséquences dramatiques.

 

Par ailleurs, de nombreuses applications ont accès à la localisation dans un téléphone, ce qui leur permet d’envoyer des publicités non désirées, de suivre vos itinéraires, ou de localiser une personne. Enfin, le GPS n’est pas toujours sûr, car facile à brouiller à l’aide d’appareils simples.

 

VOLET HISTORIQUE

Les premières cartes connues représentent les étoiles et non la terre. Des points datés de 16 500 BC, trouvés sur les murs de la grotte de Lascaux montrent une partie du ciel nocturne, incluant trois des étoiles les plus brillantes, Véga, Deneb, et Altaïr (le Triangle d'été), ainsi que l'amas d'étoiles les Pléiades. La Grotte du Castillo en Espagne possède également une carte de la Couronne boréale datée de 12 000 BC. 

Carte de Bedolina dans le Val Camonica.Depuis l'Antiquité, jusqu'au milieu du XVIe siècle, les relevés sont issus de témoignages. Les premières mises en forme « scientifiques » datent du IIe siècle après notre ère avec la cartographie de Ptolémée (150), où celui-ci énonce quelques précautions pour dessiner une carte sur un plan. Par la suite les relevés sont assemblés par des cartographes experts et alimentés par les premiers essais de statistiques rassemblés par les représentants de l'autorité (époque antique romaine, époque des moines savants du Moyen Âge, époque des grandes découvertes). Les supports utilisés — notamment les cartes marines — sont grossières car elles ne respectent ni les angles, ni les distances réelles. 

Le véritable développement intervient avec l'amélioration des outils de mesure mis au point par la géodésie et les géomètres, ainsi que l'amélioration des registres de tous types, devenant de larges sources statistiques. Aussi, les traits et les données s'affinent. Ainsi les premières mesures astronomiques (longitudes et latitudes) de localités de la France effectuées par Jean Picard commencées en 1671, permettent à La Hire d'établir en 1682 une carte corrigée qui affine le contour du littoral et réduit considérablement les vraies proportions de la France.

Carte du Cholera sur Paris, 1832, CXharles PiquetL’une des premières applications connues de l’analyse cartographique concernait le domaine de l’épidémiologie avec, en 1832, la publication du « Rapport sur la marche et les effets du choléra dans Paris et le département de la Seine », rédigé par le géographe français Charles Picquet. Ce dernier a représenté les 48 districts de la ville de Paris. Il a utilisé un système de coloris dégradé en fonction du pourcentage de décès par le choléra pour 1000 habitants.

L'utilisation des engins aéronautiques (dirigeables, avions, hélicoptères) à partir du début du XXe siècle permet d'affiner et de mettre à jour plus rapidement la couverture cartographique, mais pour des espaces à chaque fois relativement limités et concernant presque uniquement les terres émergées. Dans la dernière partie du XXe siècle, un pas technique majeur est franchi avec l'utilisation et le traitement numérique des ondes émises par des satellites : les contours terrestres sont alors pour la première fois photographiés depuis le ciel. Des cartographies du fond des océans ou des zones inaccessibles deviennent beaucoup plus précises. La cartographie complète de la Lune et de Mars est réalisée grâce aux satellites d'exploration ou sondes spatiales. 

Grâce à des avancées mathématiques et informatiques, on obtient avec facilité toujours plus de projections planes innovantes, qui doivent toujours arbitrer entre conservation des parallèles, des aires, et des longueurs. Des cartes amorphes (cartogrammes) sont aussi apparues. Le support digital permet la duplication, le transfert à bas coût, et le traitement automatisé (ex: projet Corine Land Cover pour l'aménagement du territoire).

Un autre apport du numérique concerne la capacité à mettre en relation et diffuser des documents d'intérêt cartographique du monde entier et de toutes les époques, via Internet. En France, un Consortium intitulé « Cartes et photographies pour les géographes » vise  à faciliter le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales, en développant le réseau de portails cartographiques et de plateformes de diffusion de données et métadonnées peu à peu mis en place, essentiellement par de grandes institutions, pour « généraliser l’accès à d’autres fonds pertinents et améliorer la diffusion des images géographiques » afin de « rendre accessibles, consultables et mobilisables des données cartographiques et photographiques nombreuses et éparses, qui constituent des fonds de laboratoires de recherche, de bibliothèques remarquables ou des fonds de chercheurs… » . Un mouvement de libération des données (Open data) est également en cours qui, avec des organisations comme OpenStreetMap, devrait permettre de largement développer la cartographie historique et collaborative.

Source : wikipédia Cartographie et Système d'Information Géographique.

Ce que dit le programme

Repères historiques

Les cartes ont été systématiquement numérisées à la fin du XXe siècle.

Le principal instrument de localisation, GPS (Global Positioning System), a été conçu par l’armée américaine dans les années soixante. Le premier satellite GPS fut lancé en 1978. Il y en a actuellement une trentaine, de sorte qu’à tout moment quatre à six satellites au moins sont visibles depuis tout point de la Terre. Couplé aux cartes numériques, le système GPS permet de se situer. Il n’est pas toujours efficace en ville, et peut être complété par d’autres moyens de localisation comme la détection de bornes Wi-Fi proches. D’autres systèmes plus précis, dont Galileo, sont en cours de déploiement.

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