Présentation

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ANCRAGE DANS LE RÉEL

LES POINTS-CLÉS

  •  Il y a aujourd'hui plus de processeurs dans des objets connectés ou enfouis dans les objets du quotidien, que dans nos machines usuelles (ordinateur, tablette et smartphone).
  • Pour utiliser ces objets connectés un enjeu majeur est celui des interfaces, Interface Humain-Machine,  de façon à ce qu'ils soient entièrement contrôlables,  de manière compréhensible par les utilisateurs.
  •  La possibilité d'introduire des algorithmes au sein des objets de notre quotidien offre de nouvelles possibilités inédites et pose des problèmes de sûreté et de sécurité encore irrésolus.
  •  C'est un enjeu de société de savoir si cette nouvelle révolution technologique sera pilotée  par la recherche de nouveaux marchés commerciaux ou par la couverture de vrais besoins de notre société.  C'est par exemple le cas au niveau de ce qu'on appelle les Smart Cities (ou villes intelligentes).

LES MOTS-CLÉS

Ce que dit le programme

Introduction

Embarquer l’informatique dans les objets a beaucoup d’avantages : simplifier leur fonctionnement, leur donner plus de possibilités d’usage et de sûreté, et leur permettre d’intégrer de nouvelles possibilités à matériel constant par simple modification de leur logiciel.

Après avoir transformé les chaînes de montage des automobiles et les avions dans les années quatre-vingt-dix, l’informatique intervient maintenant dans des domaines toujours plus nombreux : automobile, réseau ferroviaire et transports urbains, domotique, robotique, loisirs, etc., conduisant à un nouvel internet des objets.

Pour les avions par exemple, l’informatique gère le vol en commandant finement des servomoteurs électriques, plus légers et plus fiables que les vérins hydrauliques, les réacteurs, la navigation et le pilotage automatique, et permet l’atterrissage automatique par temps de brouillard. Elle a eu un impact décisif sur l’amélioration de la sécurité aérienne.

Les objets informatisés avaient autrefois des interfaces homme-machine (IHM) dédiées, souvent dépendantes d’une liaison filaire directe. Mais les technologies du Web intégrées au téléphone portable permettent maintenant d’y rassembler les interfaces des objets du quotidien, ce qui en simplifie et uniformise l’usage. Les objets informatisés deviennent ainsi connectés.

Impacts sur les pratiques humaines

L’impact de l’informatisation des objets devient considérable, surtout depuis que leurs interfaces s’unifient. Le but est de fabriquer des machines d’utilisation facile permettant des fonctionnalités améliorées, voire complètement nouvelles comme la voiture autonome. Celle-ci utilise à la fois des techniques de systèmes embarqués pour son fonctionnement et sa navigation et de l’intelligence artificielle pour l’analyse en temps-réel de l’environnement à l’aide de capteurs variés (caméras, radars, lidars, etc.).

Comme l’informatique embarquée interagit avec le monde physique en exposant quelquefois des vies humaines ou des équipements critiques (réseaux électriques par exemple), elle est soumise à de fortes contraintes de sûreté (absence d’erreurs) et de sécurité (résistance aux attaques). En avionique, ferroviaire ou autres applications critiques, des processus lourds de certification externe sont utilisés. Cependant dans beaucoup de systèmes embarqués moins critiques, la sécurité reste souvent un point faible, et les objets connectés sont de plus en plus utilisés comme robots pour lancer des attaques sur internet.

 

VOLET HISTORIQUE

La notion d'Internet des objets résulte de la convergence de plusieurs technologies, de l'analyse en temps réel, de l'apprentissage automatique, des capteurs de produits de base et des systèmes intégrés. Les domaines traditionnels des systèmes embarqués, des réseaux de capteurs sans fil, des systèmes de contrôle, de l’automatisation (y compris l’automatisation de la maison et des bâtiments) et autres contribuent tous à l'activation de l'Internet des objets.

Le concept de réseau d'appareils intelligents a été discuté dès 1982 : un distributeur automatique de boisson modifié de l'Université Carnegie Mellon devenant le premier appareil connecté à Internet, capable de signaler ses stocks et de savoir si les boissons fraîchement chargées étaient froides ou non. L'article de 1991 de Mark Weiser sur l'informatique omniprésente, "L'ordinateur du XXIe siècle", ainsi que des institutions académiques telles que UbiComp et PerCom ont produit la vision contemporaine de l'Internet des Objets. En 1994, Reza Raji a décrit le concept dans IEEE Spectrum comme "un [déplacement] de petits paquets de données vers un grand ensemble de nœuds, afin d'intégrer et d'automatiser tout, des appareils ménagers aux usines entières". Entre 1993 et ​​1997, plusieurs sociétés ont proposé des solutions. Le domaine a pris de l'ampleur lorsque Bill Joy a envisagé la communication D2D (Device to Device) dans le cadre de son cadre "Six Webs", présenté au Forum économique mondial de Davos en 1999. 

Le terme "Internet des objets" a probablement été inventé par Kevin Ashton de Procter & Gamble, futur centre d'identification automatique du MIT, en 1999, bien qu'il préfère l'expression "Internet pour les objets". Un article de recherche mentionnant l'Internet des objets a été soumis à la conférence pour les chercheurs nordiques en Norvège, en juin 2002, précédée d'un article publié en finnois en janvier 2002. L’implémentation décrite ici a été développée par Kary Främling et son équipe de l’Université technologique de Helsinki et correspond plus étroitement à l’infrastructure moderne, c’est-à-dire une infrastructure de système d’information permettant la mise en œuvre d’objets connectés intelligents.

Définissant l'Internet des objets comme "simplement le moment où plus de" choses ou d'objets "étaient connectés à Internet que de personnes", Cisco Systems a estimé que l'IdO était "né" entre 2008 et 2009, avec un ratio croissant d'objets / personnes de 0,08 en 2003 à 1,84 en 2010.

Source : wikipédia Internet of things et version française.

Ce que dit le programme

Repères historiques

  • 1967 : premier système embarqué de guidage lors de la mission lunaire Apollo.
  • 1971 : premier processeur produit par Intel.
  • 1984 : sortie de l’Airbus 320, premier avion équipé de commandes électriques informatisées.
  • 1998 : mise en service du métro informatisé sans conducteur Météor (ligne 14 à Paris).
  • 1999 : introduction de l’expression « internet des objets » par Kevin Ashton.
  • 2007 : arrivée du smartphone.

On estime à 50 milliards le nombre d’objets connectés en 2020.

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